Accueil

Cela faisait de nombreuses années que je connaissais l’existence de ces carnets de mon arrière grand-père. Ils faisaient partie de ces morceaux d' »histoire familiale ». Jusqu’à il y a peu, je n’avais jamais eu la curiosité de les ouvrir, chose que je ne regrette pas d’avoir fait.

Ces « simples » récits font se croiser l’histoire d’un homme pris dans cette folie et l’Histoire que nous avons tous appris pendant notre jeunesse à l’école. Mais ces évènements qui nous paraissent si lointains maintenant, nous semblent tellement proches lorsque nous lisons ces mots écrits parfois dans les tranchées ou dans un camp de prisonniers. Il est difficile de se projeter dans les conditions de vie de ces hommes : le froid, la boue, l’absence de nourriture… mais ces mots sont un témoignage essentiel.

Le premier carnet couvre la période du 4 août 1914 au 27 mars 1915 c’est à dire la fin d’hospitalisation avant un retour au front.

Le second carnet couvre lui toute la période de la guerre, d’août 1914 à novembre 1918. Le détail ne se fait plus au jour le jour mais par mois. Celui-ci a peut-être été réécrit plus tard, mais sans aucune certitude.

Le dernier carnet retrace la période durant laquelle il était prisonnier, soit du 10 juillet 1917 à décembre 1918.

La retranscription est telle qu’écrit dans les carnets. Cela explique l’absence de ponctuation, les accents manquants ou encore les noms de villes qui peuvent être légèrement différents (et qui sont dans ce cas réécrits entre parenthèses). Certains mots ou noms propres sont restés illisibles malheureusement, mais ils sont rares.
Seul le second carnet est modifié pour faciliter la lecture. En effet, il est écrit avec une chronologie un peu différente, à savoir la succession du même mois de chaque année. Cela oblige à tourner la page pour avoir la suite du récit ce qui aurait été trop compliqué sur ce blog.

Je vous invite donc à vous immiscer dans la vie de ce soldat, un parmi tant d’autres.